Quand le maillot jaune de Paris-Nice, Julian Alaphilippe, sait remercier ses équipiers. La trempe d'un champion et d'un futur grand ! De par l'enchainement des difficultés qu'elle proposait, cette 6e étape faisait figure de premier test pour Julian Alaphilippe, toujours maillot jaune et en course pour remporter ce Paris-Nice version 2017. Si le puncheur français a craqué dans les derniers kilomètres face à l'attaque de Sergio Henao, il est parvenu à limiter la casse pour ne concéder que 12 secondes au Colombien sur la ligne. Ce dernier, 3e du général derrière Tony Gallopin, en profite pour revenir à moins d'une minute au classement, promettant d'ores et déjà un week-end animé autour de Nice. "Le Mur de Fayence, on a pu le gérer au premier passage, mais au deuxième, ça a été difficile. J'ai eu des crampes dans le pied, mes jambes n'étaient plus assez bonnes. Après une journée sous tension, c'était difficile, confiait-il après l'arrivée. Je ne me suis pas spécialement méfié de Sergio Henao, j'ai regardé tout le monde. Il a été vraiment solide, parce que les 50 mètres qu'il a pris, je n'ai pas pu les boucher. Je continue de prendre la course au jour le jour, c'est un Paris-Nice incroyable pour moi. J'ai déjà reconnu la montée au col de la Couillole, mais je n'ai pas pu repérer celle d'avant. C'est dommage parce qu'il va certainement être important". L'enchaînement du Col de Saint-Martin (7,5 km de montée à 7,2% de moyenne) et du Col de la Couillole (15.7 km de montée à 7.1%), deux difficultés classées en 1ère catégorie, risque en effet de faire très mal. Julian Alaphilippe devra être au meilleur de sa forme s'il veut suivre le rythme des purs grimpeurs ce samedi et rester dans la course à la victoire.