Le CRANE DE CRISTAL Kong: skull Island STEPHENROCHESTER Kuiper Encelade Saturne « Rayures de tigre » Tethys « Labtayt sulci » STEPHEN ROCHESTER
  • il y a 7 ans
Phénomènes non expliqués
Il se passe des évènements étranges
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3 livres:
1) La forêt de Feu, 2) Ombres et terreurs en Virginie,
3) Kuipéria

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LA FORET DE FEU


O-O-O-O-O-O
Mystères,
vous êtes comme des gemmes taillées

A chacune de vos faces,
un différent aspect

Hélas, ce ne sont là
que de trompeurs reflets

Qui cachent aux humains
votre Coeur Secret…


Stephen Rochester
O-O-O-O-O-O-O-O-O

Chapitre 1

Une personne assise dans l'obscurité se prenait la tête dans les mains.

Des gouttelettes d'eau tombaient du plafond noirâtre.

"Quel bruit lancinant ! Il ne s'arrêterait donc jamais ?... Ou plutôt...non, pas du tout…il faudrait qu'il continue toujours !....car si je l’entends c’est que je suis encore en vie !"

Après ces quelques chuchotements, la personne se recroquevilla un peu plus. Maintenant elle pensait...

« Ces gouttes d'eau qui tombent, c'est chaque fois une seconde de ta vie... »

Son visage se plissa.

"Moi, dans une cellule de prison !
Est-ce ma faute ?...
Au fond c'est ce que j'ai voulu.... Sans doute ?..."

L'être humain contempla le plafond boursouflé de salpêtre. Il y avait comme une fissure. C'était de là que l'eau tombait, sans doute depuis des années...

Le captif se leva brusquement et mit le doigt sur cette fente. L'eau cessa alors de s'égoutter et forma un ruisselet glacé qui descendit le long de sa main puis de son bras ; c'était comme une rivière...

"... la Cold River ..."

Alors la personne se sentit sortir de sa torpeur morbide.

Des souvenirs lui revenaient.

"... la Cold River ..."

C'était la rivière de sa petite ville.

Il lui revint en mémoire un certain été indien, ce fatal été indien.....avec son satané 16 octobre …

"L'été indien....le vent léger qui agite les feuilles pourpre et or des érables...,les Monts Alleghany.... ,octobre... , ....l’infinité des arbres....., et leurs ramures multicolores dans le ciel d’azur ...."

"... la Cold River ..."

Elle pensa à ce « quelque part » des montagnes des Appalaches, à ce « quelque part » où un ample vallon s’enfonce dans les forêts, le vallon de la Cold river, avec à son entrée la petite cité de Bakerville...

Il lui sembla revoir, tout autour du parc central, la petite ville avec ses quelques quadrilatères de maisons basses formant un damier sur un demi-mile le long de la rive droite de la Cold river.

Elle revit, comme deux fils noirs qui s'attachaient à la cité, les deux seules routes d’accès, au sud la 31 qui vient de Fayetteville, c’est-à-dire de la civilisation, et au nord la "petite route des montagnes" qui remonte la vallée et qui s’enfonce rapidement dans les antiques forêts profondes et mystérieuses…

L'esprit du prisonnier s'était évadé…


II
Seize octobre deux-mille quinze
Ce soir-là, un vendredi, une activité fébrile régnait dans la maison des Duncan. Elle était située 4 High Street dans le quartier « huppé » de Bakerville, un quartier bâti le long de la Cold River et composé seulement de neuf maisons…

C’était une vaste villa en rez-de-chaussée, toute en baies vitrées. Dans le salon meublé de façon moderne se tenait debout madame Duncan. Elle attendait son mari.
- Patrick !
- Oui Bab ? lui répondit de la chambre une voix grave.
- Il faut te dépêcher, tu sais il ne reste qu’une heure avant que les Finch passent nous prendre!
- Je sais chérie mais il faut que je vérifie que je n’ai rien oublié. Voyons…pour les vêtements tout est O.K. Ah oui! Surtout mes dossiers ! Et mes clés USB pour ma conférence de lundi, et mes clefs, et mon agenda…
- Voyons Patrick, tu as déjà tout vérifié tout à l’heure !
- Oui, mais tu sais, Bab, que j’ai de grands principes, tout doit être vérifié, organisé, planifié; aucun place pour l’erreur, c’est ma devise, sinon c’est là que les catastrophes surviennent…
Elle ne l’écoutait plus, elle ne connaissait que trop bien son côté pointilleux et maniaque. Elle regarda par la fenêtre. Barbara qui avait 34 ans était grande, le visage volontaire, et des yeux noirs sous ses cheveux blonds. Elle aimait le noir de jais de son regard. Pour cette raison, elle s’habillait de façon claire, mais seulement quand elle se sentait heureuse. C’est vrai qu’elle en avait eu des jours de spleen... Surtout au début à son arrivée à Bakerville. C’était l’événement majeur de sa vie car ses parents qui faisaient du tourisme dans la région s’étaient tués à l’entrée du bourg…un refus de priorité…Elle avait 8 ans. Elle était à l’arrière, très grièvement blessée, Elle avait été emmenée à Fayetteville, située à 30 miles au sud, en réanimation. Après des mois de soins elle en sortit. Sans famille, e
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