GARDE TA PORTE OUVERTE

  • il y a 7 ans
CONSCIENSONS 39

GARDE TA PORTE OUVERTE

Refrain

Garde ta porte ouverte, le Bonheur va rentrer
J’sais pas s’il va rester, question d’autorité.
Si t’as trop de désirs, tu vas le faire s’enfuir*.
Quand il vient t’visiter, tu te dois d’l’accueillir
Lui donner toute la place, ne pas le contrôler*
Le laisser t’envahir, il va te transformer.
Le laisser t’envahir, il va te transformer.
Le laisser t’envahir, il va te transformer.

Maman j’veux des bonbons, achète moi un vélo
Des gâteaux du coca, y’a rien de trop beau
Je veux plein de cadeaux, je serai très gentil.
J’veux pas dormir tout seul, j’ai souvent peur la nuit*.
C’est l’début du chantage, maman papa esclave
Un bâton une carotte, son petit monde s’enclave
L’enfant va développer, un adulte infantile
Qui sera dépendant, d’consommer du futile
Egoïste et mesquin, ses mots seront des leurres
Pour sauver les apparences, et refouler ses peurs.

Dis-moi ma belle chérie, t’as vue mes chaussettes
Ma cravate mes chaussures, et aussi ma serviette.
Je ne sais vraiment pas, ce que j’ferais sans toi
Épouse maman maitresse, tu es tout à la fois.
Je suis ton p’tit garçon, et l’homme de la maison
Et toi tu es la reine, mais j’trouve pas mes caleçons*.
Des amours programmés, des réflexes de convenances
Des couples sur catalogues, qui vivent de méfiance
Singeant les stéréotypes, des modèles société
Chiffres et statistiques, dans une vie programmée.

Métro boulot patron, j’en perds mon identité
A courir comme un con, à longueur de journée.
Ma vie hypothéqué, j’ai pas d’porte de sortie
Je bouffe de l’illusion, pour pas mourir d’ennuie.
L’amour n’a plus de saveur, maitresses et film porno
Je suis comme un zombie, j’fais partie d’la déco*.
Le système société, comptabilise l’humain
À l’image d’un troupeau, avec pour seul destin
De servir l’ignorance, de bouffer son prochain
De rêver en couleur, et de croire à demain.

Mes amis sont venus, à mon enterrement
Je captais leurs pensées, et leurs jugements
J’ai vu que je voyais, en refusant de voir
Qu’ils sont dans l’intérêt, au carrefour de l’espoir
Envieux suspicieux, jamais content de rien
Ils vont vite ratisser, ce qui me reste de bien*.
À cautionner l’extérieur, on fait taire la conscience
Et on se perd de vue, soumis aux circonstances
Sans voir la Vie passer, au fil des illusions
On s’rtrouve dans l’cerceuil, fini les ambitions.

J’suis ma priorité, ma plus grande importance
Personne ne peut m’donner*, y’a trop de différence
Entre mes trous de nez, et la grosseur de vos doigts*
C’est à moi d’respirer, de contourner les lois
Qui servent qu’à limiter, ma responsabilité.
C’est mon rôle d’humain, de n’plus tout cautionner.
D’oser lever le poing, dans un vibrant BASTA.
Il faut cesser d’attendre, un bonjour les dégâts
Tout va dégénérer, si on refuse de stopper
Toute cette exploitation, ce déni de dignité.

MIRAMÕNDE Samouraï Ara Ki Rit
Ordre du Miram Ordre des Samouraïs Kantik