Commerce : Berlin veut profiter du retrait américain d'Asie
- il y a 7 ans
Le protectionnisme américain : une opportunité pour l’Allemagne. C’est en tout cas le point de vue exposé ce mardi par le vice-chancelier et ministre de l‘économie allemand, Sigmar Gabriel.
Pour lui, Berlin doit tirer parti du retrait de Washington du traité transpacifique. L’avenir du commerce extérieur allemand se trouve en Asie.
“_ Bien sûr, si le Président américain déclenche un conflit commercial – pour ne pas dire une guerre commerciale – avec les pays de l’ASEAN et la Chine, nous serions bien avisés en Europe de dire aux pays d’Asie du Sud-Est ainsi qu‘à la Chine et à l’Inde : nous voulons être des partenaires équitables. Et nous devons exiger la même chose de la Chine en retour. Mais nous devrions à la fois saisir les opportunités et profiter des nouvelles portes qui s’ouvrent._”
Sigmar Gabriel est connu pour son franc-parler. Quand Donald Trump avait menacé d’imposer des droits de douane de 35% sur les voitures allemandes construites au Mexique et avait reproché à l’Allemagne de ne pas importer assez de véhicules américains, il avait rétorqué : “Les Etats-Unis n’ont qu’a construire de meilleures voitures.“
Avec Reuters.
Pour lui, Berlin doit tirer parti du retrait de Washington du traité transpacifique. L’avenir du commerce extérieur allemand se trouve en Asie.
“_ Bien sûr, si le Président américain déclenche un conflit commercial – pour ne pas dire une guerre commerciale – avec les pays de l’ASEAN et la Chine, nous serions bien avisés en Europe de dire aux pays d’Asie du Sud-Est ainsi qu‘à la Chine et à l’Inde : nous voulons être des partenaires équitables. Et nous devons exiger la même chose de la Chine en retour. Mais nous devrions à la fois saisir les opportunités et profiter des nouvelles portes qui s’ouvrent._”
Sigmar Gabriel est connu pour son franc-parler. Quand Donald Trump avait menacé d’imposer des droits de douane de 35% sur les voitures allemandes construites au Mexique et avait reproché à l’Allemagne de ne pas importer assez de véhicules américains, il avait rétorqué : “Les Etats-Unis n’ont qu’a construire de meilleures voitures.“
Avec Reuters.