Il y a des bouches qui murmurent doucement à l’oreille des mots si doux. Il y a des bouches qui embrassent tendrement leurs amants, les rendant fous. Il y a des bouches, éclairées, souriantes aux passants, cela fait tout. Il y a des bouches qui demandent, timidement, pour manger, trois ou quatre sous,.
Puis viennent les bouches à fontaines, Les bouches gourmandes, les bouches qui s’aiment…
Il y a des bouches de poètes, en slammant, qui attirent l’écoute de tous, Il y a les bouches maladroites des amants qui s’effleurent, et font d’la mousse Il y a des bouches qu’ont gouté à mon gland, et c’est l’pied, quand le vice pousse, Il y a des bouches qui sifflotent, lascivement, des vieux airs connus de tous,
Puis viennent les bouches à fontaines, Les bouches gourmandes, les bouches qui s’aiment… Mais y’a des bouches qui puent la merde… Des bouches qui puent depuis longtemps, Y’a des bouches qui puent la mort… Y’en a même un qui est président !!