Nicolas Sarkozy est à Calais aujourd’hui. Accompagné notamment de Natacha Bouchart, la maire de la ville, le candidat à la primaire de la droite a  dénoncé l’« absence d’autorité[px_nbsp:nbsp]» du gouvernement sur la question de la jungle. Une visite dans un contexte tendu après l’annonce par le gouvernement de son projet de trouver près de 9 000 places d’accueil pour les migrants. Objectif : vider progessivement la jungle de Calais.

Une idée qui divise la classe politique française. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, sans perspectives, la répartition des migrants dans d’autres régions risque de «[px_nbsp:nbsp]recréer des camps[px_nbsp:nbsp]» et de simplement déplacer le problème. Une position également soutenue par le député «[px_nbsp:nbsp]Les Républicains[px_nbsp:nbsp]» Thierry Solère. Jean-Christophe Lagarde, lui, juge la polémique sur la répartition des migrants[px_nbsp:nbsp]«[px_nbsp:nbsp]honteuse[px_nbsp:nbsp]». Pour le président de l’UDI, «[px_nbsp:nbsp]accueillir les réfugiés syriens cherchant à se sauver de ce massacre est un devoir[px_nbsp:nbsp]».