Karine Berger (PS): «L’utilisation du 49.3 pour la loi Travail serait une erreur politique importante»

  • il y a 8 ans
Karine Berger, députée socialiste des Hautes-Alpes, était ce matin l’invitée de Nicolas Beytout sur le plateau de l’Opinion. Hier, la Cour des Comptes a émis des doutes sur la capacité de François Hollande à respecter ses objectifs en matière de déficit. Karine Berger affirme que l’objectif de 2,7% de déficit pour 2017 «[px_nbsp:nbsp]sera respecté[px_nbsp:nbsp]», rappelant que «[px_nbsp:nbsp]la baisse du déficit est engagée depuis quatre ans[px_nbsp:nbsp]». Elle trouve que «[px_nbsp:nbsp]la Cour des Comptes va finir par se décrédibiliser[px_nbsp:nbsp]elle-même », soulignant que «[px_nbsp:nbsp]l’Insee a validé qu’il y avait bien une baisse du déficit[px_nbsp:nbsp]».

Voté il y a une semaine par le peuple britannique, le Brexit devrait remettre en question le leadership de Londres en matière financière. Pour la députée des Hautes-Alpes, «[px_nbsp:nbsp]il y a déjà des rapatriements massifs sur Paris et les autres capitales européennes[px_nbsp:nbsp]». Évoquant la nécessité de «[px_nbsp:nbsp]trouver un accord politique à l’échelle européenne[px_nbsp:nbsp]» sur ce sujet, elle estime que «[px_nbsp:nbsp]si les grandes villes européennes en sont à se battre pour récupérer la place de Londres, il faut abandonner l’idée de l’Europe[px_nbsp:nbsp]».

Au sujet de la loi Travail, qui reviendra à l’Assemblée nationale le 5 juillet prochain, Karine Berger pense que «[px_nbsp:nbsp]l’utilisation de l’article 49.3 serait anti-démocratique[px_nbsp:nbsp]». Pour la députée socialiste, «[px_nbsp:nbsp]si le débat démocratique n’a pas lieu, quelles que soient les bonnes intentions derrière le texte, ce serait une erreur politique importante[px_nbsp:nbsp]». Selon elle, et alors que la côte de popularité du Président de la République plonge encore, «[px_nbsp:nbsp]les cartes seront rebattues[px_nbsp:nbsp]» en cas d’utilisation du 49.3.

Recommandée