Ouvrons nos yeux...

ouvrons nos yeux

loin des belles lumières leurs corps tout flétris
leurs visages austères , fatigués par tant de mépris
devant ces cimetières ,pas de pleurs ni de cris
face a leurs misères, personne ne leurs souris
leurs monde c' est la guerre, mais pas besoin de fusils
celui qui la perd, perd aussi sa vie
dans nos petite maisons, tous propre un beau salon
seuls sous un vieux pont,disparaissent a l'horizon
dans nos belles voitures, ont roulent à vive allurent
on est là on ce rassure, oubliant toutes leurs tortures
nous on mange bien, on manque de rien
pendant qu'ils tendent leurs mains, pour une miette de pain

ouvrons nos yeux, tendons nos bras
on verra mieux, tous ce qui ne va pas
allons vers eux, mais à grand pas
allez mon vieux, tu r'gretteras pas

même nos montagnes, finirons par mourir
de l'Afrique a l'espagne, l'humain va tout pourrir
j' te parle pas de nos campagnes, en train de dépérir
par nos pique-nique au champagne, juste pour tout salir
les pauvres plages, se remplissent de touristes
t' imagine le carnage, que nous laissent ses artistes

et ce bout de rivière, qui meurs a petit feu
on entend pas ces prières, l'homme est trop vaniteux
et les forets disparaissent, pour un confort dangereux
on entend pas la détresse, nos building c'est quand même mieux
mais la nature que l'on agresse, de nos gestes irrespectueux
un jours ce redresse, par un tsu-nami ou deux

ouvrons nos yeux, tendons nos bras
on verra mieux, tous ce qui ne va pas
sauvons ce qu' on peu , mais à grand pas
allez mon vieux, je compte sur toi

j' dis pas que j'suis mieux, j'dis pas que j'suis pire
j'reste un homme donc dangereux, pour tous ce qui respire
mais dans cent milles ans,j' aimerais vous dire
que , la terre et le printemps, serons là pour vous chérir
je pense honnêtement, qu'elle fera tous pour nous punir
je tremble pour nos enfants, qui devrons tous subir