Eddy La Gooyatsh refait son monde
- il y a 8 ans
Pas facile de trouver un titre d'article original tant le dernier album d'Eddy La Gooyatsh fait parler de lui. En effet « Beaurivage », sorti le 4 mars dernier marque un tournant musical dans la carrière de l'homme au yukulele.
Après une longue période d'absence, son dernier album « Chaud » datait de 2009, marquée par de nombreuses collaborations et projets annexes, notamment avec les Weepers Circus, Eddy nous sort donc son nouvel opus.
Fruit d'un travail de co-réalisation avec le producteur-musicien-réalisateur Victor Roux, cet album est différent des précédents car enregistré dans des conditions proches du live, sans « tricheries ». Enfin presque, parce que la tentation de retoucher les prises est toujours là, perfectionnisme oblige.
Un son plus brut donc, mais aussi des influences personnelles cette fois-ci assumées et revendiquées. Les années 60, en France et en Angleterre, ont toujours fait partie de l'ADN musical d'Eddy. S'il s'écoutait, s'il se laissait aller, Eddy arrangerait tous ses morceaux à la sauce Sixties. Mais heureusement Victor Roux veille au grain. On reste admiratif quand même devant l'énergie déployée pour des titres comme « Le Monde » et « Nuage » particulièrement entraînants. « Nuage », qui aurait bien trouvé sa place dans la soundtrack de films tels qu' « Austin Powers » ou « la Party » tant l'influence psychédélique britannique de la fin des années 60 est forte. Energie incroyable mais plus « garage » dans la reprise en passe de devenir légendaire du « Magnolia For Ever » de Claude François. Normal, c'est Rodger N'Furter , de Dead Stereo Boots, qui en partage la responsabilité. Marilyn Manson n'aurait pas fait mieux…
On appréciera aussi l'ordre des morceaux sur l'album, qui passent progressivement d'une énergie euphorisante à une intimité plus attendue dans le monde d'Eddy..Une volonté, pas un hasard..un vrai concept cet album je vous dis.
Après une longue période d'absence, son dernier album « Chaud » datait de 2009, marquée par de nombreuses collaborations et projets annexes, notamment avec les Weepers Circus, Eddy nous sort donc son nouvel opus.
Fruit d'un travail de co-réalisation avec le producteur-musicien-réalisateur Victor Roux, cet album est différent des précédents car enregistré dans des conditions proches du live, sans « tricheries ». Enfin presque, parce que la tentation de retoucher les prises est toujours là, perfectionnisme oblige.
Un son plus brut donc, mais aussi des influences personnelles cette fois-ci assumées et revendiquées. Les années 60, en France et en Angleterre, ont toujours fait partie de l'ADN musical d'Eddy. S'il s'écoutait, s'il se laissait aller, Eddy arrangerait tous ses morceaux à la sauce Sixties. Mais heureusement Victor Roux veille au grain. On reste admiratif quand même devant l'énergie déployée pour des titres comme « Le Monde » et « Nuage » particulièrement entraînants. « Nuage », qui aurait bien trouvé sa place dans la soundtrack de films tels qu' « Austin Powers » ou « la Party » tant l'influence psychédélique britannique de la fin des années 60 est forte. Energie incroyable mais plus « garage » dans la reprise en passe de devenir légendaire du « Magnolia For Ever » de Claude François. Normal, c'est Rodger N'Furter , de Dead Stereo Boots, qui en partage la responsabilité. Marilyn Manson n'aurait pas fait mieux…
On appréciera aussi l'ordre des morceaux sur l'album, qui passent progressivement d'une énergie euphorisante à une intimité plus attendue dans le monde d'Eddy..Une volonté, pas un hasard..un vrai concept cet album je vous dis.