Question sur les cabinets dentaires low-cost Dentexia

  • il y a 8 ans
C'est dans un contexte difficile que j'ai souhaité interpeller le Gouvernement sur les cabinets dentaires low-cost Dentexia, mardi 14 juin 2016, à l'occasion d'une question orale sans débat. Malheureusement je n'ai toujours obtenu de réponse à ma question :

"Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé,

Comme vous le savez sans doute, la situation inquiétante dans laquelle se trouvent les victimes des cabinets dentaires Dentexia ne s’est pas améliorée, bien au contraire.

Le 7 janvier 2016, le « collectif contre Dentexia » s’était constitué afin de dénoncer les pratiques scandaleuses des cabinets dentaires low-cost Dentexia.

Aujourd’hui ce collectif recense 2116 victimes au plan national dont 250 à Marseille, 226 à Paris et 1640 à Lyon et Chalon.

Il déplore les mauvaises conditions de prise en charge des soins dentaires : le non-respect des règles d’hygiène, les prestations payées et non achevées, la pratique de soins dentaires abusifs ou encore la pose d’implants défectueux, et la liste est encore longue…

Le collectif met également au jour des montages financiers douteux au service d’une logique lucrative de réseau, caractéristiques d’une association qualifié par les juges « d’organisation mercantile ».

Ainsi, de nombreux patients se sont retrouvés du jour au lendemain avec des soins interrompus qu’ils doivent désormais rembourser, quand ils en ont les moyens, ce qui est rarement le cas.
De plus, les patients doivent souvent recommencer intégralement leurs soins dentaires, puisque les dentistes à qui ils s’adressent désormais leur explique, je cite, que « tout est à refaire ».

Alors que le 4 mars 2016, l’association Dentexia s’est vue mise en liquidation judiciaire par le Tribunal de Grande Instance d’Aix-en-Provence, les victimes s’interrogent sur la continuité des soins qu’ils ont engagés ainsi que sur la prise en considération de leur situation inquiétante.

Vous avez récemment annoncé un plan d’action mais sans qu’aucune suite n’est été donnée et alors qu’aucune compensation financière n’a encore été évoquée.

Il est pourtant nécessaire et impératif que l’autorité sanitaire prenne des mesures concrètes afin de réparer le préjudice subi par les victimes !

Cela fait déjà des mois que les victimes de cette escroquerie réclament un fonds d’indemnisation pour leur permettre de terminer leurs soins dentaires.

Vous vous devez d’agir ! Les victimes attendent de vous que vous agissiez avec fermeté et sans délai, afin de mettre fin à cette injustice !

Quand allez-vous mettre en œuvre les mesures permettant de couvrir les dépenses engagées par les patients et leur garantir un prolongement gratuit des soins ?"

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