Au nom du Chanvre (Bernard Rappaz), culture de Cannabis en Suisse (FR)

  • il y a 8 ans
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Reportage "Au nom du chanvre" qui explique les possibilités et l'avenir de la culture de cette plante qui n'est pas qu'un stupéfiant avec un peu d'histoire.
S'instruire sans préjugé calmement devant son ordinateur pendant 41 minutes et se faire sa propre opinion. A diffuser dans toutes les écoles.
Cette vidéo est en distribution libre suite a une demande faite par Bernard, elle est numérisée depuis une casette VHS. Pour plus de renseignements :
http://www.valchanvre.ch/f_index.html
http://bernardrappaz.romandie.com
Bernard Rappaz est un activiste pour la dépénalisation du cannabis, un écologiste, ancien vigneron, entrepreneur chanvrier et agriculteur Suisse.

Rappaz a commencé à cultiver du chanvre en Valais, depuis 1971 à titre privé, depuis 1993 à titre commercial, tout d'abord subventionnée par la confédération suisse, pour en faire de la tisane.

Il a fondé avec quelques associés de la Sàrl Valchanvre active dans la promotion des dérivés du chanvre.

Accusé de trafic de chanvre et de certains de ses dérivés, il risque jusqu'à vingt années d'emprisonnement.

En novembre 2001, Bernard Rappaz a recours à la grève de la faim, après avoir été emprisonné. Trois années plus tard, on lui restitue le chanvre saisis sur sa plantation lors de l'opération policière qui avait mené à son arrestation.

Il a été placé en détention préventive le 14 mars 2006 et commence alors une grève de la faim. Fin avril 2006, les autorités demandent son transfert à l'hôpital régional de Sierre-Loèche, où il refuse toujours de s'alimenter. Le 9 mai 2006, on l'a transféré à nouveau, cette fois à l'hôpital de l'Île, à Berne, qui dispose d'une structure carcérale.

Selon des proches, Rappaz aurait signé une déclaration précisant qu'il ne voulait pas être réanimé ou nourri artificiellement s'il devait tomber dans le coma.

En novembre 2008, il est condamné en appel par le Tribunal cantonal valaisan à cinq ans et huit mois de réclusion pour violation grave de la loi fédérale sur les stupéfiants et pour gestion déloyale aggravée.

En août 2009, le Tribunal cantonal valaisan renonce à percevoir une créance compensatrice de 220'000 francs à son encontre. La peine de cinq ans et huit mois de réclusion pour violation grave de la loi sur les stupéfiants et gestion déloyale aggravée n'a pas été réexaminée par la justice valaisanne. Elle a été confirmée par le Tribunal fédéral en avril 2009.

Selon Rappaz, la dangerosité du cannabis se situe « entre le thé et le café » alors que celle du tabac se situe « entre la cocaïne et l'héroïne ». Pour lui, la prohibition du chanvre est à imputer aux grands groupes de presse américains des années 1930, propriétaires également des forêts et papeteries, craignant la concurrence des chanvriers pour la production de papier après que la mécanisation de leur récoltes fut instauré.