Port du voile : "Nous voyons dans notre pays des zones d'un autre droit !"
- il y a 8 ans
Monsieur le 1er Ministre,
Des images d’une adolescente de 16 ans, tabassée la semaine dernière, au cœur de Gennevilliers, par une bande de filles, circulent sur internet.
Son seul tort ? Avoir porté une jupe !
Au même moment des étudiantes de Sciences-Po Paris ont lancé l'opération «Hijab Day», invitant leurs camarades à, je cite «se couvrir les cheveux d'un voile le temps d'une journée, afin de lutter contre les discriminations liées au voile ».
Quelle perversité !
Burqua, tchador, abaya, niqab, hijab, peu importe le nom, ils constituent un enfermement dans le sexe, une négation de la personne, un interdit de liberté, un interdit d’égalité, un interdit de fraternité !
Ce n’est pas un problème Gauche/Droite.
Ce n’est pas un problème de religion.
Ce n’est pas qu’un problème d’égalité hommes/femmes.
C’est un problème de dignité humaine.
Aujourd’hui certaines grandes marques de vêtement intitulent leurs collections islamiques « pudique » ou « modeste » ce qui présuppose que les femmes non voilées sont «immodestes », « impudiques » ou pire encore « impures » et qu’elles pourraient éveiller chez les hommes des pulsions incontrôlables.
Les hommes seraient faibles et les femmes indignes et coupables !
Accepter cette soi-disant mode, c’est conforter le communautarisme dans notre pays.
La bataille "du voile" est l'expression la plus visible de la volonté des intégristes de marquer leur territoire et de soumettre les femmes, comme les hommes. Cette forme de purification vestimentaire en est le marqueur !
Aujourd’hui nous voyons dans notre pays non pas des « zones de non droit » mais des zones « d’un autre droit » où l’islamisme s’affiche en uniforme et organise un véritable contrôle social.
A l’heure où des femmes iraniennes bravent l’interdit en postant des photos sans voile, les étudiantes de Sciences-Po devraient méditer l’exemple de ces militantes de la liberté.
Monsieur le 1er Ministre, ceci n’est pas un sujet polémique mais un sujet fondamental de dignité humaine !
Vous qui prétendez être contre le port du voile à l’Université, pourquoi ce silence ? Pourquoi le silence de votre Gouvernement ?
Concrètement, quelles sanctions envisagez-vous de prendre contre le directeur d’une école publique censée former l’élite de la République et qui a couvert cette dangereuse mascarade ?
Des images d’une adolescente de 16 ans, tabassée la semaine dernière, au cœur de Gennevilliers, par une bande de filles, circulent sur internet.
Son seul tort ? Avoir porté une jupe !
Au même moment des étudiantes de Sciences-Po Paris ont lancé l'opération «Hijab Day», invitant leurs camarades à, je cite «se couvrir les cheveux d'un voile le temps d'une journée, afin de lutter contre les discriminations liées au voile ».
Quelle perversité !
Burqua, tchador, abaya, niqab, hijab, peu importe le nom, ils constituent un enfermement dans le sexe, une négation de la personne, un interdit de liberté, un interdit d’égalité, un interdit de fraternité !
Ce n’est pas un problème Gauche/Droite.
Ce n’est pas un problème de religion.
Ce n’est pas qu’un problème d’égalité hommes/femmes.
C’est un problème de dignité humaine.
Aujourd’hui certaines grandes marques de vêtement intitulent leurs collections islamiques « pudique » ou « modeste » ce qui présuppose que les femmes non voilées sont «immodestes », « impudiques » ou pire encore « impures » et qu’elles pourraient éveiller chez les hommes des pulsions incontrôlables.
Les hommes seraient faibles et les femmes indignes et coupables !
Accepter cette soi-disant mode, c’est conforter le communautarisme dans notre pays.
La bataille "du voile" est l'expression la plus visible de la volonté des intégristes de marquer leur territoire et de soumettre les femmes, comme les hommes. Cette forme de purification vestimentaire en est le marqueur !
Aujourd’hui nous voyons dans notre pays non pas des « zones de non droit » mais des zones « d’un autre droit » où l’islamisme s’affiche en uniforme et organise un véritable contrôle social.
A l’heure où des femmes iraniennes bravent l’interdit en postant des photos sans voile, les étudiantes de Sciences-Po devraient méditer l’exemple de ces militantes de la liberté.
Monsieur le 1er Ministre, ceci n’est pas un sujet polémique mais un sujet fondamental de dignité humaine !
Vous qui prétendez être contre le port du voile à l’Université, pourquoi ce silence ? Pourquoi le silence de votre Gouvernement ?
Concrètement, quelles sanctions envisagez-vous de prendre contre le directeur d’une école publique censée former l’élite de la République et qui a couvert cette dangereuse mascarade ?