Il t’arrivera de rêver à tout ce dont tu attends . Il t’arrivera d’oublier le mensonge, vraiment ! Ce chemin qui te mène de l’essence de tes sens se trouve dans le rêve d’une inattendue présence. Une goutte de pluie tombe, puis une autre… sur ta joue suave qui ne veut rien d’autre. Une boîte à bisous reste là sur tes genoux. Ouvre-la et remplis-la de baisers partout. Cœur absent, blessure cruelle d’un amant. Pauvre détresse d’une vie « comme avant » La porte de ta vie est close, les volets fermés. Plus rien ne passe sinon que de la buée. Blessures à l’âme, baisers volés, un manque. Chemins défaits, serments gommés, carence. La musique des mots charmeurs hèlent en toi La chaleur de sa peau reste ancrée en croix Le mensonge, l’absence, les tourments. L’avidité, l’éblouissement, les serments. L’homme est ainsi fait qui s’y croit vraiment. Il jette en pâture la médiocrité d’un semblant. Et tu restes étonnée, désorientée, désabusée. D’ apercevoir en un instant ta vie éclaboussée Donne du temps au temps sans faux-semblant Refoule les scènes cruelles tout en appelant Ta force, ta vie, ta tendresse, tes capacités Écoute , en toi rejaillira des jours de félicités L’automne rend les pensées plus nostalgiques Regarde autour de toi, tout est magnifique !
5/9/07 Écrit en ce jour à la source de mes pensées. Anne-Marie Dewaele http://osemaude.googlepages.com/home