News : Emmanuel Macron chahuté par des salariés d'EDF à la centrale nucléaire de Civaux !
- il y a 8 ans
Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a été accueilli jeudi 17 mars par des cris de protestation et de colère d'une centaine de salariés à son arrivée à la centrale nucléaire de Civaux. Ils ont dénoncé son "mépris" pour les employés d'EDF.
Les salariés ont dénoncé jeudi les propos tenus par le ministre le 8 mars à l'Assemblée nationale.Les salariés ont dénoncé jeudi les propos tenus par le ministre le 8 mars à l'Assemblée nationale.
Interrogé sur les difficultés d'EDF, Emmanuel Macron avait en effet appelé l'entreprise à faire "des efforts collectifs". "Très longtemps, le compromis social sur EDF a été fait aux dépens de tout le monde, dans l'intérêt des seuls salariés" du groupe, avait-il alors affirmé.
Des propos "inadmissibles"
"Quel mépris pour les femmes et les hommes d'EDF !", a jugé ce jeudi Sébastien Menesplier, secrétaire général adjoint de la Fédération CGT mines-énergie, devant les grilles de la centrale. Et ce dernier d’estimer qu’il s’agit de propos "inadmissibles", et que le ministre "doit comprendre notre opposition, notre colère" face à la stratégie de l'Etat concernant EDF.
Après cet accueil houleux, Emmanuel Macron est sorti de sa voiture pour parler brièvement aux salariés, puis est entré dans la centrale, escorté par les manifestants, avant d'être accueilli par le PDG d'EDF Jean-Bernard Lévy. Après avoir affirmé que l'Etat était prêt à injecter de l'argent pour redresser les comptes du groupe EDF, le ministre a indiqué que le gouvernement rendrait ses arbitrages avant "le début du mois de mai".
Les salariés ont dénoncé jeudi les propos tenus par le ministre le 8 mars à l'Assemblée nationale.Les salariés ont dénoncé jeudi les propos tenus par le ministre le 8 mars à l'Assemblée nationale.
Interrogé sur les difficultés d'EDF, Emmanuel Macron avait en effet appelé l'entreprise à faire "des efforts collectifs". "Très longtemps, le compromis social sur EDF a été fait aux dépens de tout le monde, dans l'intérêt des seuls salariés" du groupe, avait-il alors affirmé.
Des propos "inadmissibles"
"Quel mépris pour les femmes et les hommes d'EDF !", a jugé ce jeudi Sébastien Menesplier, secrétaire général adjoint de la Fédération CGT mines-énergie, devant les grilles de la centrale. Et ce dernier d’estimer qu’il s’agit de propos "inadmissibles", et que le ministre "doit comprendre notre opposition, notre colère" face à la stratégie de l'Etat concernant EDF.
Après cet accueil houleux, Emmanuel Macron est sorti de sa voiture pour parler brièvement aux salariés, puis est entré dans la centrale, escorté par les manifestants, avant d'être accueilli par le PDG d'EDF Jean-Bernard Lévy. Après avoir affirmé que l'Etat était prêt à injecter de l'argent pour redresser les comptes du groupe EDF, le ministre a indiqué que le gouvernement rendrait ses arbitrages avant "le début du mois de mai".