Buzz : Juliette Gréco raconte sa nuit avec Serge Gains­bourg qui a déclen­ché l’écri­ture de la Java­naise !

  • il y a 8 ans
Lundi soir, sur France 3, André Manou­kian nous raconte la vie secrète des chan­sons. À cette occa­sion, Juliette Gréco lui a raconté sa nuit avec Serge Gains­bourg, qui a inspiré l’homme à la tête de chou pour l’écri­ture de la Java­naise.

Lundi prochain, à 20h50 sur France 3, André Manou­kian raconte La vie secrète des chan­sons, une émis­sion où le juré histo­rique de la Nouvelle Star rencontre des artistes et égraine quelques anec­dotes autours de grands tubes de la chan­son française. Pour ce second numéro, nous décou­vri­rons comment Véro­nique Sanson et Michel Berger commu­niquaient par chan­sons inter­po­sées. Nous appren­drons – aussi – qui se cache réel­le­ment derrière la Sarah de Serge Reggiani. Invi­tée autour du piano de Dédé les doigts de fée, Juliette Gréco revient – égale­ment – sur sa nuit avec Serge Gains­bourg, un soir de 1962. Un instant magique qui a déclen­ché l’écri­ture de laJava­naise.

« Il est venu à la maison, confie la chan­teuse. On a bu du cham­pagne. On était quand même, assez… Pleins de bulles. On était seuls tous les deux. On a écouté de la musique et puis je me suis mise à danser. » Amateur de jolies femmes devant l’Éter­nel, Serge Gains­bourg eut beau­coup de mal à cacher son attrait pour l’in­ter­prète de Désha­billez-moi. « Je voyais mon Serge avec des yeux qui s’agran­dis­saient et qui s’ar­ron­dis­saient, s’amuse Juliette Gréco. Et moi j’étais là, comme un papillon de nuit. Le lende­main, je reçois un coup de télé­phone de Serge qui me dit : “Est-ce que je peux venir ?” – “Venez, venez.” Il arrive, avec son petit papier. Il se met au piano et il chante la Java­naise. Je lui ai demandé : “Vous avez fait ça quand ?” [Il m’a répondu :] “Cette nuit”. Il rentrait chez lui. Il ne devait pas avoir sommeil. Et il avait une idée en tête. » L’œil coquin, André Manou­kian demande : « Il ne vous avait pas vous en tête plutôt ? » Hési­tante, Juliette Gréco accorde qu’il « y a eu de ça », mais rien de plus. « Il ne s’est rien passé d’autre qu’une chan­son, conclut-elle… Et pas la moindre. »

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