La ministre de l'Education nationale assure mardi matin sur France Info que son ministère est sans doute l'institution à même de «prendre en charge des enfants qui ne parlent pas le français» parmi les réfugiés. Mais si l'afflux devenait trop important, elle annonce qu’elle pourrait faire appel à «la réserve citoyenne» qu'elle a mis en place cette année. Un service basé sur le volontariat et qui permet de faire appel à des bénévoles, souvent des anciens personnels de l'Education nationale.

«Nous ferons appel à des bénévoles parce que nous avons par exemple des enseignants à la retraite qui nous ont d'ores et déjà écrit pour proposer de donner un coup de main. La fameuse réserve citoyenne que j'ai créée cette année qui permet à des citoyens de bonne volonté d'aller aider l'école. Si l'afflux est particulièrement important, nous pourrons y faire appel.»