Grexit : Juncker, «trahi» par Athènes et «affligé par le spectacle qu'a donné l'Europe»

  • il y a 9 ans
Alors qu'un référendum sera organisé le 5 juillet prochain, pour que les Grecs puissent s'exprimer sur la sortie d’Athènes de la zone euro, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, se sent «trahi». «Ce n'est pas un jeu de poker menteur. Soit tout le monde ressort de cet épisode gagnant, soit tout le monde perd», a-t-il rappelé avant d'ajouter qu'il était «profondément affligé, attristé par le spectacle qu'a donné l'Europe».

Et bien que les différents acteurs de l’Union européenne (UE) croient toujours en un accord possible, confiant même que cet accord était à portée de main, le gouvernement grec ne semble rien céder. La dette grecque apparaît comme une épreuve insurmontable pour le gouvernement d’Alexis Tsipras, et surtout pour le peuple grec. Les banques du pays ont fermé leurs portes jusqu’au référendum.