Réduction des Intercités : les élus dénoncent une solution «scandaleuse»
- il y a 9 ans
Un rapport sur les trains Intercités en déficit de 400 millions d'euros a été rendu public ce mardi. La commission en charge recommande de renforcer certaines lignes et de se retourner sur l'autocar, au détriment des Intercités.
Le vice-président du Front national, Florian Philippot s'est indigné de cette décision. «La SNCF n'est pas en déficit, elle est en bénéfices. Cette fermeture des Intercités est d'autant plus scandaleuse».
Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale EELV, estime pour sa part que «supprimer les lignes [...] n'est pas le meilleur message à faire passer». «La qualité de service sur les lignes Intercités est quand même très mauvaise, il y a beaucoup d'endroit où ça s'est énormément dégradé», déplore-t-elle. «En même temps, il y a des gens qui prennent ces trains pour des raisons économiques, pour des raisons de mobilité.»
Pour la députée UMP des Yvelines, Valérie Pécresse, les «500 millions d'euros» dû à la «fraude dans les transports publics» est le vrai problème. «A un moment où on envisage de fermer un certain nombre de lignes parce qu'elles sont déficitaires, on ne peut pas se permettre économiquement de se passer de 500 millions d'euros de ressource pour les transports publics.»
Philippe Duron, le député socialiste à l'origine du rapport, a précisé que les Intercités vont «continuer à exister». «Ce n'est pas notre rapport qui va décider, c'est le Premier ministre». «Sur un certains nombre de lignes, il faut passer à autre chose parce que le service qui est rendu n'est pas bon et ne peut pas être bon», a-t-il recommandé.
Le vice-président du Front national, Florian Philippot s'est indigné de cette décision. «La SNCF n'est pas en déficit, elle est en bénéfices. Cette fermeture des Intercités est d'autant plus scandaleuse».
Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale EELV, estime pour sa part que «supprimer les lignes [...] n'est pas le meilleur message à faire passer». «La qualité de service sur les lignes Intercités est quand même très mauvaise, il y a beaucoup d'endroit où ça s'est énormément dégradé», déplore-t-elle. «En même temps, il y a des gens qui prennent ces trains pour des raisons économiques, pour des raisons de mobilité.»
Pour la députée UMP des Yvelines, Valérie Pécresse, les «500 millions d'euros» dû à la «fraude dans les transports publics» est le vrai problème. «A un moment où on envisage de fermer un certain nombre de lignes parce qu'elles sont déficitaires, on ne peut pas se permettre économiquement de se passer de 500 millions d'euros de ressource pour les transports publics.»
Philippe Duron, le député socialiste à l'origine du rapport, a précisé que les Intercités vont «continuer à exister». «Ce n'est pas notre rapport qui va décider, c'est le Premier ministre». «Sur un certains nombre de lignes, il faut passer à autre chose parce que le service qui est rendu n'est pas bon et ne peut pas être bon», a-t-il recommandé.