Le regard d’amour ou de reconnaissance de mes deux chiennes nouvellement adoptées à la SPA m’a fait penser à ce petit poème de Pierre Menanteau, appris à l’école primaire, jamais oublié et que j’avais même récité à l’oral du certif – une autre époque – pas obligatoire de mon temps avec ces trains qui se croisent n’importe où et n’importe comment et ces réservoirs qui fuient, évidemment ! Pierre Menanteau, né en 1895, décédé en 1992 est un poète français, fils d’instituteur et enseignant lui-même. Il est auteur de contes, d'anthologies et de florilèges. Il est aussi critique littéraire. Il est toujours resté en relation avec la Vendée, dont les paysages de plaine, de bocage et de bord de mer furent source d’inspiration pour de nombreux textes. Il est inhumé en Vendée. Pour ceux qui ne connaissent pas, un autre poème : Qu’elle est belle la Terre Qu’elle est belle la terre avec ses vols d’oiseaux Qu’on entrevoit soudain à la vitre de l’air Avec tous ses poissons à la vitre de l’eau La peur les force vite à chercher un couvert Et l’homme reste seul derrière le rideau Qu’elle est belle la terre avec ses animaux Avec sa cargaison de grâce et de mystère Le poète se tient à la vitre des mots Cette beauté qu’il chante il la donne à son frère Qui se lave les yeux dans le matin nouveau