13. Paris (1880-1930), capitale de l'ornement?
- il y a 10 ans
Simon Texier, historien de l'architecture, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'université de Picardie Jules-Verne
De l’haussmannisme au renouveau classique des années 1930, Paris a été le théâtre d’une série de débats et d’expérimentations à propos de la place de l’ornement dans le paysage urbain. L’ornement est alors inséparable d’une autre figure centrale de l’architecture : la couleur.
Des conditions matérielles (émergence de nouveaux matériaux : fonte, béton armé, grès, brique industrielle) rejoignent alors des considérations sur l’esthétique urbaine dont le règlement de 1902 est le catalyseur. Héritier des réflexions de Charles Garnier comme d’Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc sur l’idée de ville polychrome, ce nouveau règlement est une incitation à l’ornement. En grande partie rédigé par les architectes Louis Bonnier et Eugène Hénard, il s’avère un habile compromis entre les nécessités de l’hygiène et de l’art.
De l’haussmannisme au renouveau classique des années 1930, Paris a été le théâtre d’une série de débats et d’expérimentations à propos de la place de l’ornement dans le paysage urbain. L’ornement est alors inséparable d’une autre figure centrale de l’architecture : la couleur.
Des conditions matérielles (émergence de nouveaux matériaux : fonte, béton armé, grès, brique industrielle) rejoignent alors des considérations sur l’esthétique urbaine dont le règlement de 1902 est le catalyseur. Héritier des réflexions de Charles Garnier comme d’Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc sur l’idée de ville polychrome, ce nouveau règlement est une incitation à l’ornement. En grande partie rédigé par les architectes Louis Bonnier et Eugène Hénard, il s’avère un habile compromis entre les nécessités de l’hygiène et de l’art.