Centrafrique : calme précaire après la flambée de violences
- il y a 10 ans
BANGUI - 30 mai 2014 - Le centre de Bangui a connu vendredi une véritable flambée de violences. Au moins trois personnes ont été tuées dans la capitale centrafricaine lors de manifestations contre le pouvoir mais aussi contre les forces militaires de la Misca.
C'est l'attaque mercredi soir d'une église, et la mort d'au moins 17 Chrétiens, par un groupe d'hommes armés assimilés à l'ex-rébellion Séléka majoritairement musulmane, qui a mis le feu aux poudres. De nombreuses rafales d'armes automatiques ont retenti vendredi.
La population centrafricaine reproche par ailleurs à certains soldats de la Misca, notamment les militaires burundais, d'avoir laissé faire les assaillants de l'église et d'avoir tiré des "manifestants non armés".
Beaucoup de manifestants, notamment des étudiants, réclament par ailleurs le "désarmement" du quartier PK-5, dernier réduit musulman dans Bangui.
Samedi matin, un calme précaire régnait dans les rues de la capitale et tous les commerces sont restés fermés.
C'est l'attaque mercredi soir d'une église, et la mort d'au moins 17 Chrétiens, par un groupe d'hommes armés assimilés à l'ex-rébellion Séléka majoritairement musulmane, qui a mis le feu aux poudres. De nombreuses rafales d'armes automatiques ont retenti vendredi.
La population centrafricaine reproche par ailleurs à certains soldats de la Misca, notamment les militaires burundais, d'avoir laissé faire les assaillants de l'église et d'avoir tiré des "manifestants non armés".
Beaucoup de manifestants, notamment des étudiants, réclament par ailleurs le "désarmement" du quartier PK-5, dernier réduit musulman dans Bangui.
Samedi matin, un calme précaire régnait dans les rues de la capitale et tous les commerces sont restés fermés.