Après son succès en France, Marine Le Pen peine à former un groupe parlementaire à Bruxelles
- il y a 10 ans
BRUXELLES - 28 mai 2014 - Devant au moins une centaine de journalistes européens, Marine Le Pen n'a pas été en mesure mercredi de présenter son groupe politique. Elle n'avait que quatre alliés pour la création d'un groupe parlementaire européen. Il lui en faut six pour atteindre le quorum. A ses côtés, on pouvait reconnaître Geert Wilders, fondateur du PVV hollandais, Harald Vilimsky, secrétaire général du FPÖ autrichien, Matteo Salvini, secrétaire fédéral de la Ligue du Nord italienne et Gerolf Annemans, président du Vlaams Belang belge.
Les négociations sont à l’œuvre en coulisse avec les autres formations, mais plusieurs boudent le projet de ces quatre-là. C'est le cas du Parti populaire danois et des Suédois. Former un groupe impose de disposer d'au moins 25 députés issus d'au moins 7 États. Si le FN compte avec ses alliés 38 députés, il risque de lui manquer deux nationalités. Les groupes doivent être formés avant le 24 juin.
Marine Le Pen a toutefois rappelé qu'elle refuserait toute alliance avec les trois élus grecs d'Aube dorée, les trois élus du Jobbik hongrois ou avec l'élu allemand de l'extrême droite radicale.
Les négociations sont à l’œuvre en coulisse avec les autres formations, mais plusieurs boudent le projet de ces quatre-là. C'est le cas du Parti populaire danois et des Suédois. Former un groupe impose de disposer d'au moins 25 députés issus d'au moins 7 États. Si le FN compte avec ses alliés 38 députés, il risque de lui manquer deux nationalités. Les groupes doivent être formés avant le 24 juin.
Marine Le Pen a toutefois rappelé qu'elle refuserait toute alliance avec les trois élus grecs d'Aube dorée, les trois élus du Jobbik hongrois ou avec l'élu allemand de l'extrême droite radicale.