Le président nigérian laisse ouverte la porte des négociations avec les rebelles de Boko Haram
  • il y a 10 ans
S’il maintient son refus aux insurgés de Boko Haram de “poser leurs conditions”, Goodluck Jonathan, le président nigérian, se dit finalement “prêt à dialoguer” avec le groupe islamiste pour libérer les otages.

L’insurrection de Boko Haram est meurtrière et quotidienne depuis 2009. Le dernier rapt en date est sans précédent. Sur une vidéo diffusée lundi, des jeunes filles apparaissent voilées et ne sont qu’une partie des 200 lycéennes kidnappées mi-avril.

Le chef de Boko Haram assure avoir entrepris de les convertir à l’Islam. Il avait dans un premier temps exigé la libération de ses “frères” combattants prisonniers en échange de celle des jeunes femmes.

Dans les écoles du nord du pays, l’ambiance est lourde et il est difficile pour les élèves de se concentrer.

“Je suis très triste pour elles, car, comme nous, elles sont censées passer leurs examens”, dit une jeune fille.

“Je suis heureuse de venir à l‘école, mais je m’inquiète pour la sécurité dans le pays”, explique un autre élève.

Face à l’insécurité persistante, le président nigérian a demandé au parlement de reconduire pour six mois l‘État d’urgence en vigueur depuis un an dans trois États du Nord du Nigeria.
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