Innovation: Gestion de la lumière
- il y a 10 ans
Rejoignez-nous sur Facebook : http://on.fb.me/t82b0P
A Clichy, le Conservatoire a reçu le prestigieux diplôme de l’Equerre d’Argent. Bernard Desmoulin, architecte, se trouvait pourtant face à plusieurs défis. En effet, le Conservatoire devait être élevé sur un emplacement long et étroit. L’architecte saura en faire un atout et a joué avec l’espace en se faisant fort de favoriser exclusivement la lumière naturelle dans tous les lieux de circulation. Il a ainsi recrée une véritable rue à l’intérieur de l'édifice. Comme pour tout Conservatoire digne de ce nom, Bernard Desmoulin devait également garantir les qualités acoustiques de sa construction. Sa solution : désolidariser la façade du reste du bâtiment, elle s’appuie sur lui mais ne le soutient pas. Chaque pièce bénéficie d’un traitement acoustique adapté à l’instrument qui y est pratiqué. L’auditorium, quant à lui, a été travaillé comme une boîte dans la boîte. Le plancher est posé sur une nappe de ressorts, qui est elle-même indépendante de la dalle de béton sur laquelle elle repose. Enfin, si l’immeuble jouit de la lumière naturelle le jour, c’est une lumière artificielle savamment orchestrée qui lui fait jouer une nouvelle partition quand la nuit tombe.
A Clichy, le Conservatoire a reçu le prestigieux diplôme de l’Equerre d’Argent. Bernard Desmoulin, architecte, se trouvait pourtant face à plusieurs défis. En effet, le Conservatoire devait être élevé sur un emplacement long et étroit. L’architecte saura en faire un atout et a joué avec l’espace en se faisant fort de favoriser exclusivement la lumière naturelle dans tous les lieux de circulation. Il a ainsi recrée une véritable rue à l’intérieur de l'édifice. Comme pour tout Conservatoire digne de ce nom, Bernard Desmoulin devait également garantir les qualités acoustiques de sa construction. Sa solution : désolidariser la façade du reste du bâtiment, elle s’appuie sur lui mais ne le soutient pas. Chaque pièce bénéficie d’un traitement acoustique adapté à l’instrument qui y est pratiqué. L’auditorium, quant à lui, a été travaillé comme une boîte dans la boîte. Le plancher est posé sur une nappe de ressorts, qui est elle-même indépendante de la dalle de béton sur laquelle elle repose. Enfin, si l’immeuble jouit de la lumière naturelle le jour, c’est une lumière artificielle savamment orchestrée qui lui fait jouer une nouvelle partition quand la nuit tombe.