PREMIERE MISSION - Bruyères-le-Châtel - Haut Maroni

  • il y a 10 ans
Les fondateurs d’Amazonian Logistics, Stéphanie Bernard et Michel Deleau ont pris la mesure de la problématique du transport piroguier des produits frais et surgelés sur le haut Maroni.
Michel Deleau a dirigé un groupe de distribution à Cayenne. Le contexte de la Guyane si particulier en raison de l’influence des conditions climatiques, génère des conséquences que l’Europe ignore. La rupture de la chaîne du froid, les effets des UV, la durée de navigation sur les fleuves, impactent la logistique des produits frais et surgelés.
Cette expérience guyanaise allait apporter une réponse à la problématique de la Guyane, en particulier aux attentes des populations desservies par le Maroni et les autres fleuves du département.
La Guyane, région ultrapériphérique de l’Union Européenne, comme les Açores, les Canaries et Madère, doit appliquer sur son territoire le règlement CE n° 852/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires. Ce règlement traite des nouvelles règles générales et spécifiques en matière d’hygiène ayant pour principal objectif d’assurer au consommateur un niveau de protection élevé en matière de sûreté alimentaire.
Les régions ultrapériphériques visées à l’article 299, paragraphe 2 du traité européen, sont prises en compte afin que les mesures soient empreintes de souplesse compte tenu des contraintes géographiques spécifiques. La Guyane par sa position géographique bénéficie des mesures énoncées au paragraphe 16 du préambule du règlement cité en référence. Le climat équatorial avec ses deux saisons, les fleuves servant de voies de communication pour le transport scolaire et le fret piroguier, sont des particularités guyanaises.

Dans ses vœux télévisés du 9 janvier 2007 exprimés sur Guyane Soir, Juliana Rimane, député de la 2ème circonscription, déclarait :
« On devrait particulièrement partager avec ces guyanais des fleuves Maroni et Oyapock trop longtemps délaissés. Je nous souhaite de développer de véritables stratégies de solidarité envers ceux d’entre nous qui sont les plus fragiles, qui ont le plus besoin. »
Dernier élément et pas des moindres qui a servi d’inspiration au projet piroguier, une commission d’enquête sénatoriale venue en Guyane en juillet 1999 sous l’autorité du sénateur Jean Delaneau, a publié dans le rapport N° 246 un constat alarmant. Le rapport était intitulé : « La Guyane une situation sanitaire et sociale préoccupante ». De grandes faiblesses préjudiciables aux populations résidant sur le Maroni furent mises en évidence lors de cette enquête.

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