N' as-tu jamais encore appelé de tes voeux l' amourette qui passe ,qui vous prend aux cheveux qui vous conte des bagatelles qui met la marguerite au jardin potager la pomme défendue aux branches du verger et le désordre à vos dentelles
N' as-tu jamais souhaité de revoir en chemin cet ange ce démon qui, son arc à la main décoche des fléches malignes qui rend leur chair de femmeaux plus froides statues les bascul' de leur socle bouscule leur vertu arrache leur feuille de vigne...