Des tests ADN pour remonter la piste des tueurs d'éléphants

  • il y a 10 ans
PARC NATIONAL DE WONGA-WONGUE (Gabon) - 12 fév 2014 - Le Gabon veut mettre fin aux réseaux internationaux de braconnage. À l'occasion de la conférence internationale sur la protection de la nature, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a lancé un vibrant appel à la Chine. Le pays, est l'une des principales destinations de l'ivoire illicite. Un ivoire obtenu en tuant éléphants et rhinocéros en Afrique.
En Afrique centrale, où se situe le Gabon, 60% des éléphants ont disparu en 10 ans, malgré les conventions internationales. Les mesures chocs, comme la destruction des stocks d'ivoire saisis par le Gabon, la Chine et récemment la France, ne suffisent pas. Alors Libreville a décidé de prélever l'ADN des animaux abattus. Cela doit permettre de faire le lien avec l'ivoire vendu sur les marchés clandestins.
Démanteler les réseaux est une urgence pour les espèces menacées. 2013 a été une année record pour le braconnage dans le monde : dans la seule Afrique du Sud, un millier de rhinocéros ont été tués durant cette période : 1 toutes les 8 heures.

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