L'opposition ukrainienne veut des sanctions européennes contre Kiev
- il y a 10 ans
Les représentants de l’opposition ukrainienne sont à Münich, en Allemagne, pour tenter de convaincre les Européens de prendre des sanctions contre le pouvoir à Kiev.
C’est dans la capitale bavaroise que se déroule la Conférence sur la Sécurité, en marge de laquelle Vitali Klitchko et Arseniy Iatsenyuk multiplient les rencontres avec les diplomates européens :
Arseniy Iatsenyuk, l’un des dirigeants du parti de l’ancienne Première ministre emprisonnée, Ioulia Timochenko :
“Les sanctions sont l’outil parfait pour convaincre notre gouvernement de se conformer aux standards de la démocratie, pas de la dictature”.
Mais certains haut-responsables estiment sans le dire que l’opposition ukrainienne en demande trop.
Radek Sikorski est le ministre polonais des Affaires Etrangères :
“Les sanctions, c’est plutôt la fin de la politique, et nous sommes dans une situation où le président ukrainien a fait des concessions importantes à l’opposition. Les négociations entre le gouvernement et l’opposition continuent et nous devons tout faire pour les encourager à trouver un compromis”.
Le chef de la Diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, a de son côté rencontré ses homologues ukrainien et russe. Les rencontres vont se poursuivre aujourd’hui, avec John Kerry, le Secrétaire d’Etat américain, qui a déclaré qu’il demanderait “une enquête internationale sur les meurtres, tortures, enlèvements” en Ukraine.
Fariba Mavaddat, envoyée d’Euronews à Münich :
“Si l’Ukraine était à la une des discussions de cette conférence sur la Sécurité, la Syrie, l’Iran et le Proche Orient ont bien-sûr été également évoqués”.
C’est dans la capitale bavaroise que se déroule la Conférence sur la Sécurité, en marge de laquelle Vitali Klitchko et Arseniy Iatsenyuk multiplient les rencontres avec les diplomates européens :
Arseniy Iatsenyuk, l’un des dirigeants du parti de l’ancienne Première ministre emprisonnée, Ioulia Timochenko :
“Les sanctions sont l’outil parfait pour convaincre notre gouvernement de se conformer aux standards de la démocratie, pas de la dictature”.
Mais certains haut-responsables estiment sans le dire que l’opposition ukrainienne en demande trop.
Radek Sikorski est le ministre polonais des Affaires Etrangères :
“Les sanctions, c’est plutôt la fin de la politique, et nous sommes dans une situation où le président ukrainien a fait des concessions importantes à l’opposition. Les négociations entre le gouvernement et l’opposition continuent et nous devons tout faire pour les encourager à trouver un compromis”.
Le chef de la Diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, a de son côté rencontré ses homologues ukrainien et russe. Les rencontres vont se poursuivre aujourd’hui, avec John Kerry, le Secrétaire d’Etat américain, qui a déclaré qu’il demanderait “une enquête internationale sur les meurtres, tortures, enlèvements” en Ukraine.
Fariba Mavaddat, envoyée d’Euronews à Münich :
“Si l’Ukraine était à la une des discussions de cette conférence sur la Sécurité, la Syrie, l’Iran et le Proche Orient ont bien-sûr été également évoqués”.