Le régime syrien aurait rasé des quartiers résidentiels favorables aux rebelles

  • il y a 10 ans
Un nouveau rapport de l’organisation Human Rights Watch accuse Damas d’avoir rasé des quartiers résidentiels, où étaient implantés les rebelles.

L’ONG affirme, preuves à l’appui, que l’opération visait à punir la population. Les habitants, qui avaient pu, au préalable, évacuer les lieux, n’auraient obtenu aucun dédommagement ou solution de relogement.

Sur son site Internet, Human Rights Watch publie les photos satellites de quartiers de Damas et Hama, avant et après leur destruction. Des responsables syriens auraient prétexté un projet d’aménagement urbain ou des défauts de permis de construire. Des explications insensées, en pleine guerre, affirme l’ONG.

L’opération, réalisée entre juillet 2012 et juillet 2013, aurait visé deux quartiers de Hama et cinq quartiers autour de la capitale Damas. Toujours selon HRW, la zone détruite couvrait l‘équivalent de 200 terrains de football. Des milliers d’habitations, dont des immeubles de plus de huit étages, ont été rasées.

Ce nouveau rapport intervient alors que les représentants du régime et de l’opposition ont entamé jeudi à Genève leur sixième jour de négociations, sous l‘égide des Nations Unies. Des négociations, très tendues, qui n’ont débouché pour l’heure sur aucun accord, notamment sur la mise en place d’un couloir humanitaire ou un échange de prisonniers.

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