Dossier: Bilan de la précarite énergetique

  • il y a 10 ans
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L’automne peut être pour certains évocateur de poésie quand pour d’autres elle représente une saison où des familles ont froid pour des raisons financières. Au-delà de 10% de ses revenus alloués au chauffage de son logement, une famille est considérée en précarité énergétique. Hugues Beauvois, pharmacien de son état, n’est pas dans cette situation. Pourtant il y a été confronté lorsqu’il a acheté des locaux pour déménager son officine pendant les travaux de sa pharmacie. Les locaux, vétustes, ne disposaient d’aucune isolation murale et la toiture était apparente. Des conditions de travail difficiles et le souhait pour Hugues Beauvois de réhabiliter entièrement les locaux en vue de les louer. Alain De Quero, directeur de l’action territoriale de l’ANAH et co-auteur d’un rapport sur cette précarité, indique que 13% de la population est soumise à ce risque. D’ailleurs, ce sont principalement des propriétaires modestes, souvent en milieu rural, qui sont le plus touchés. Une des propositions de l’ANAH consiste en une aide financière pour effectuer les travaux, souvent coûteux.

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