Vers 4 heures du matin mes yeux se sont ouverts, De toutes mes pensées imprégnées de mes rêves de toi Jaillit ce douloureux désir de me retrouver enserrée dans tes bras, Jaillit ce lancinant désir de te sentir en moi.
Pudiquement j’ai enveloppé d’une main apaisante La flamme pourpre de cette faim Qui se faisait tenace, de plus en plus pressante.
Puis doucement mes hanches et mes reins se mirent à onduler Sur cette main tranquille, en la faisant glisser Sur ma flamme brûlante.
Main caressante et douce comme si ce fut ta main. La fusion de mon coeur qui ne cherchait que toi Avec tout mon corps qui ne rêvait qu’à toi, provoqua l’incendie.
Puis soudain l’explosion, l’embrasement des sens Et le défilement d’images, de souvenirs De nos corps humides déchirés de passion, je criai de plaisir.
Pour retrouver enfin cette jouissance ultime Que mon coeur et mon corps avaient cru oublier Par cette inique absence et ce silence infirme.