Tunisie : report du procès de policiers accusés de viol
- il y a 11 ans
En Tunisie, le procès de policiers accusés d’avoir violé une jeune femme en 2012 a été ajourné jusqu’au 9 décembre. A l’audience, la victime a éclaté en sanglots à la vue de ses bourreaux. Elle a dû attendre des heures avant qu’une avocate accepte de l’assister. L’avocat des policiers en a profité pour faire pression sur elle pour qu’elle accorde le pardon à ses agresseurs.
Les accusés disent avoir surpris la jeune femme et sont fiancé en train d’avoir des relations sexuelles dans une voiture. Deux des agents ont violé la victime à tour de rôle tandis que le troisième conduisait le fiancé à un distributeur automatique pour lui soustraire de l’argent.
Depuis, le Parquet a tenté sans succès d’engager des poursuites pour atteinte à la pudeur contre le couple, déclenchant un vaste scandale en Tunisie et une campagne de soutien à la victime à l‘étranger. Le gouvernement, dirigé par les islamistes d’Ennahda, a été vivement critiqué par l’opposition car elle voyait dans cette affaire la preuve d’une islamisation rampante de la justice.
La jeune femme a publié en France un livre racontant son histoire sous le pseudonyme de Meriem Ben Mohamed et titré “Coupable d’avoir été violée”.
Les accusés disent avoir surpris la jeune femme et sont fiancé en train d’avoir des relations sexuelles dans une voiture. Deux des agents ont violé la victime à tour de rôle tandis que le troisième conduisait le fiancé à un distributeur automatique pour lui soustraire de l’argent.
Depuis, le Parquet a tenté sans succès d’engager des poursuites pour atteinte à la pudeur contre le couple, déclenchant un vaste scandale en Tunisie et une campagne de soutien à la victime à l‘étranger. Le gouvernement, dirigé par les islamistes d’Ennahda, a été vivement critiqué par l’opposition car elle voyait dans cette affaire la preuve d’une islamisation rampante de la justice.
La jeune femme a publié en France un livre racontant son histoire sous le pseudonyme de Meriem Ben Mohamed et titré “Coupable d’avoir été violée”.