Benjamin Spark… L’artiste aux super-héros !

  • il y a 11 ans
C’est l’histoire d’un mec qui a d’abord été un môme, il y a 40 ans de cela. L’un de ces gosses qui préfèrent dessiner plutôt que faire des balades en forêt. L’œil aux aguets, il appartient à la tribu de ces enfants blêmes pour qui la bande dessinée résonne comme la promesse d’une vie meilleure.

Ses voyages, il les fait de bulles en cases. « Quand j’étais gosse, le super-héros était l’équivalent des peluches. Moi je n’ai jamais aimé les peluches. Pour dormir, certains gosses ont besoin d’un objet transitionnel qu’ils trimballent partout. Moi je trimballais les super-héros partout. J’ai appris un peu de la vie avec eux. Ils m’ont aidé à grandir. Au-delà de ma fascination pour le monde de l’enfance, il y a dans ces icônes de BD toute la nature humaine: le bien et le mal, la peur, les fantasmes, l’héroïsme des marvels, les anti-héros des comics, l’humour des auteurs belges. Chemin faisant, comme c’est souvent le cas, SPaRK croit bon de dire adieu à l’enfant en lui. Il signe pour la vie d’entreprise, département création de sites Internet_ Business plan et PDA, c’est un autre destin qui s’ouvre à lui. Un destin de chiffres et de parts de marché dans lequel il n’y a pas trop de place pour Les petits Mickeys.

Sauf qu’une voix intérieure en décide autrement. A 28 ans, c’est la rupture. Brutale. Il balance tout par la fenêtre pour reprendre le crayon. Il suit une formation à l’école nationale des Beaux-arts de Paris. Il enchaîne par un voyage aux Etats-Unis pour se perfectionner à New York. « Je suis revenu avec Jean-Michel Basquiat dans ma valise.

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