VERA MOLNAR ● "Comprendre c'est transformer" ● été 2013 ● Galerie Oniris
Pendant tout l’été 2013, la galerie Oniris accueille “Comprendre, c’est transformer”, huitième exposition personnelle d’œuvres récentes de VERA MOLNAR à Rennes.
Installée à Paris après-guerre. Au début des années 50, VERA MOLNAR se tourne vers l’abstraction géométrique, en travaillant sur la forme sur sa transformation et sur son déplacement.
Son travail débouche très vite sur l’utilisation de systèmes rationnels en simplifiant le langage pictural et en le réduisant à des traits disposés horizontalement verticalement, ou selon de inclinaisons calculées. L’une des caractéristiques dans son œuvre est l’omniprésence du carré ce qu’elle a expliqué avec beaucoup de simplicité : « Je fais beaucoup de lignes, parfois les lignes se referment et ça fait des formes, parmi ces formes il y a beaucoup de carrés, simplement parce que j’adore les carrés ».
Ils apparaissent dans l’œuvre du Musée de Grenoble datant de 1957 « Lent mouvement giratoire » ; exposé actuellement dans l’exposition Dynamo (2). Ces carrés composés d’un fond blanc sur lesquels sont inscrites des lignes rouges, verticales horizontales, parallèles ou croisées, qui combinent toutes les positions de bases élémentaires.
Cette œuvre est le point de départ d’une série récente de cinq tableaux présentés dans l’exposition [« Quatre quarts », « Fermé », « Minorité agissante »…] où VERA MOLNAR joue avec les longueurs et épaisseurs des traits afin d’en changer le rythme et la composition selon une distribution compartimentée en 3 ou 4 portions de tableau.
Un superbe triptyque bleu et blanc « à Simon », clin d’œil à Simon Hantaï, présente une composition qui se veut plus rythmée et structurée dans son approche sur trois tableaux. L’ensemble des trois tableaux est réalisé selon une esquisse de VERA MOLNAR datant de 1973.
Et à voir ses angles de carrés colorés sur fonds blancs [diptyque « Lorsque quatre carrés se touchent » et tableaux « Carambolage »], à voir l’hésitation, le flottement qui semble éviter le chevauchement ou à présider à l’échelonnement des surfaces et des couleurs, leur recouvrement, on comprend comment cette recherche a en réalité pour but de faire surgir l’imprévu, la liberté, l’imaginaire. VERA MOLNAR est d’ailleurs une des premières artistes à avoir utilisé l’ordinateur dès la fin des années 60.
Pour VERA MOLNAR comme pour ceux qui partagent ces convictions, il n’est plus question de choisir un motif, comme pour l’art figuratif, ni de faire appel à l’inspiration ou à la sensibilité, il s’agit d’animer la surface de façon calculée et programmée, impersonnelle. L’un des moyens pour y parvenir est la répétition à l’intérieur d’une structure régulière, d’une forme unique ou l’orientation est modifiée de manière systématique.
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Exposition du samedi 15 juin au samedi 14 septembre 2013
Contact infos : 02.99.36.46.06 - contact@galerie-oniris.fr
Toutes les infos sont sur : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/molnar-2013/
Installée à Paris après-guerre. Au début des années 50, VERA MOLNAR se tourne vers l’abstraction géométrique, en travaillant sur la forme sur sa transformation et sur son déplacement.
Son travail débouche très vite sur l’utilisation de systèmes rationnels en simplifiant le langage pictural et en le réduisant à des traits disposés horizontalement verticalement, ou selon de inclinaisons calculées. L’une des caractéristiques dans son œuvre est l’omniprésence du carré ce qu’elle a expliqué avec beaucoup de simplicité : « Je fais beaucoup de lignes, parfois les lignes se referment et ça fait des formes, parmi ces formes il y a beaucoup de carrés, simplement parce que j’adore les carrés ».
Ils apparaissent dans l’œuvre du Musée de Grenoble datant de 1957 « Lent mouvement giratoire » ; exposé actuellement dans l’exposition Dynamo (2). Ces carrés composés d’un fond blanc sur lesquels sont inscrites des lignes rouges, verticales horizontales, parallèles ou croisées, qui combinent toutes les positions de bases élémentaires.
Cette œuvre est le point de départ d’une série récente de cinq tableaux présentés dans l’exposition [« Quatre quarts », « Fermé », « Minorité agissante »…] où VERA MOLNAR joue avec les longueurs et épaisseurs des traits afin d’en changer le rythme et la composition selon une distribution compartimentée en 3 ou 4 portions de tableau.
Un superbe triptyque bleu et blanc « à Simon », clin d’œil à Simon Hantaï, présente une composition qui se veut plus rythmée et structurée dans son approche sur trois tableaux. L’ensemble des trois tableaux est réalisé selon une esquisse de VERA MOLNAR datant de 1973.
Et à voir ses angles de carrés colorés sur fonds blancs [diptyque « Lorsque quatre carrés se touchent » et tableaux « Carambolage »], à voir l’hésitation, le flottement qui semble éviter le chevauchement ou à présider à l’échelonnement des surfaces et des couleurs, leur recouvrement, on comprend comment cette recherche a en réalité pour but de faire surgir l’imprévu, la liberté, l’imaginaire. VERA MOLNAR est d’ailleurs une des premières artistes à avoir utilisé l’ordinateur dès la fin des années 60.
Pour VERA MOLNAR comme pour ceux qui partagent ces convictions, il n’est plus question de choisir un motif, comme pour l’art figuratif, ni de faire appel à l’inspiration ou à la sensibilité, il s’agit d’animer la surface de façon calculée et programmée, impersonnelle. L’un des moyens pour y parvenir est la répétition à l’intérieur d’une structure régulière, d’une forme unique ou l’orientation est modifiée de manière systématique.
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Exposition du samedi 15 juin au samedi 14 septembre 2013
Contact infos : 02.99.36.46.06 - contact@galerie-oniris.fr
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